La Suisse alémanique n’a pas la réputation d’être un paradis gastronomique. Et pourtant, pour un cycliste affamé, elle peut rapidement le devenir!
Après 7 heures de route, quel plaisir de s’attabler dans une Gasthaus pour y descendre eine Stange (bière pression) en passant commande d’une Schnitzel (escalope panée) ou d’une Bratwurst (saucisse à rôtir). Sans oublier la salade mêlée avec sa französische Sauce. Et pourquoi pas un ou deux verres de Pinot noir?
Pour ma part, cette cuisine généreuse s’avère très réconfortante après l’effort. Je peux ensuite regagner ma chambre d’hôtel et m’endormir le corps fatigué et la faim comblée.
Le lendemain matin, pour préparer mes encas du jour, un Birnbrot (sorte de pain farci avec des poires) remplace avantageusement une barre protéinée. Et une bouteille de Rivella ou de jus de pomme (gazeux) Ramseier vaut bien une boisson isotonique.
En cours d’étape, je m’arrête parfois dans de petits cabanons hofladen (marchés à la ferme) en libre service. Il est possible d’y acheter divers produits locaux, ou de s’y faire un café, en laissant simplement la somme d’argent due dans une tirelire.
Enfin, au terme de chaque voyage, dans le train qui me ramène vers Genève, la bière Appenzeller Quöllfrish et le paquet de chips Zweifel viennent clore mon périple culinaire.
©Photos: G. Pralong